Plutôt que de chercher à contrer un dérèglement des neurotransmetteurs, n’y aurait-il pas quelque chose d’autre, d’absolument fondamental à comprendre ? |
Sur le plan médical, l’origine de la dépression est attribuée à un dérèglement des taux de neurotransmetteurs dans le cerveau, elle toucherait 300 millions de personnes. Mais puisque toute chose trouve sa source dans les plans énergétiques, la dépression ne sera plus vue comme une maladie, mais plutôt comme une souffrance de l’être. Pour ceux qui vivent cette souffrance, elle s’exprime par des symptômes tels que sentiment d’enfermement, sensation d’être écrasé sous une cloche, perte du sens de la vie et de l’envie de vivre, absence de perspectives, pensées négatives envers soi pouvant tourner en boucle dans la tête, perturbation du sommeil, etc. Souvent, la dépression est accompagnée d’épisodes de montée d’angoisses.
Avant de poursuivre, je voudrais te rappeler que nous, êtres humains, avons une âme dont l’intention profonde est de chercher à se perfectionner. Cette âme va faire le lien entre nos incarnations. C’est à travers elle que nous pouvons accéder aux mémoires de nos vies antérieures, qu’elles soient belles ou qu’elles contiennent des souvenirs traumatiques non résolus. Vu sous l’angle énergétique, un traumatisme contient un lien avec un évènement du passé. Même si un traumatisme date de plusieurs millénaires, sa manifestation dans le présent peut être très désagréable. Nous sommes tous porteurs d’un grand nombre de traumatismes anciens cherchant à trouver une résolution dans le présent Pour que l’âme puisse progresser, elle cherchera à se débarrasser de ce qui la rend lourde. Tu peux toujours ignorer les manifestations de tes traumatismes anciens, mais ils ne cesseront de constituer un lest qui impactera tes futurs possibles.
Aujourd’hui, la pensée dominante nous fait croire que la science et la médecine vont permettre d’éliminer toute souffrance et maladie, fléaux de l’humanité. Tout est fait pour nous maintenir dans cette croyance erronée. Les millénaires précédents ont été dominé par des points de vue religieux, considérant généralement la souffrance comme une punition pour de prétendus actes mauvais : le péché dans le monde chrétien, le mauvais karma dans le monde oriental … de quoi s’enfoncer encore un peu plus dans une relation au divin pervertie en cherchant à réparer quelque chose qui n’a jamais été commis.
Or, la plupart d’entre nous avons été incarnés de nombreuses fois durant les derniers millénaires dans des civilisations imprégnées de points de vue religieux destructeurs à l’égard d’une relation simple et pure au Divin. Nous en portons tous les égratignures, et parfois même des stigmates profonds.
Selon mes observations, la dépression ne saurait s’expliquer sans comprendre le lien entre la souffrance et les points de vue erronées sur soi-même et sur la relation au Divin décrits plus haut. L’observation du champ énergétique d’une personne dépressive permet de saisir et comprendre les raisons du dysfonctionnement sur les plans énergétiques. C’est ainsi que nous découvrons le lien entre certaines souffrances et des traumatismes anciens. Chez les personnes dépressives que j’ai eu en consultation, j’ai pu observer une constante : un septième chakra entravé. Et c’est cela que j’ai envie de partager ici.
En cherchant à savoir comment va ton septième chakra, ou chakra coronal au sommet de ta tête, tu t’intéresses en fait à savoir comment va ta relation au divin. Est-il vraiment surprenant de découvrir qu’il existe une relation entre le taux de sérotonine (un neurotransmetteur qui a une influence majeure sur l’humeur) et la relation au divin via le septième chakra? Je vais essayer de l’expliquer simplement: La dopamine est le neurotransmetteur qui va de pair avec le plaisir obtenu suite à un effort, contrairement à la sérotonine, le neurotransmetteur de la satisfaction obtenue gratuitement, sans effort. Le septième chakra répond également à cette idée de plaisir, de joie que l’on obtient sans effort: besoin de rien faire pour avoir une relation au Divin et d’être reconnu comme un être précieux. Le septième chakra épanoui, plein d’énergie permet ainsi de goûter aux bienfaits de la plénitude. Besoin de rien faire pour être dans la joie est l’idée centrale du septième chakra, Tu n’as pas à mériter la vie ou le droit d’exister. Mais comment se fait-il que tant de personnes sont persuadées du contraire ?
Nous sommes dans les croyances : le vie est telle que nous pensons qu’elle est, mais il faut savoir qu’un grand nombre de croyances que tu véhicules à propos de la vie ne datent pas d’aujourd’hui, elles ont fait le voyage à travers tes incarnations, à travers les millénaires, et te restent fidèles jusqu’à ce que tu t’en libères par un acte conscient. Si aujourd’hui, tu n’es rattaché à aucune église, aucun courant religieux, cela ne veut pas dire que ton monde des croyances est vierge de points de vue restreints sur toi-même et sur ta relation au divin. Combien de personnes, durant les siècles passés, où il était impensable de vivre en société sans être impliqué dans des histoires relevant de l’Eglise, ont résisté aux dogmes proférés sur la nature de l’être et la nature de Dieu ? Pas beaucoup je crois. Nous y avons tous passé et en sommes tous plus ou moins « contaminés ». Nous avons tous été endoctrinés, que ce soit dans le monde chrétien, musulman, ou hindou, par des idées telles que: « je ne suis pas assez bon pour recevoir l’énergie divine », « je suis rejeté par Dieu par ce que j’ai fauté », « mon karma est mauvais ». Aujourd’hui, l’Eglise a perdu de son pouvoir, du moins en Occident, mais il faudra du temps pour nous nettoyer.
Mais revenons à ton septième chakra, car c’est lui qui est affecté par les croyances limitantes sur ta véritable nature. A chaque fois que je prends le temps de me poser un instant en me demandant comment je me sens, l’énergie de mon septième chakra vient illuminer l’espace du cœur. Et si ce n’est pas le cas, je sais que je dois me nettoyer ou faire quelque chose pour retrouver cet état de bien-être. Et chez toi, est-ce que l’espace de ton cœur est éclairé par une énergie divine qui vient du sommet de la tête, ou plus haut ? Dépression ou espace du cœur insuffisamment éclairé, est-ce la même chose ? Alors comment retrouver la pleine énergie de ton septième chakra : telle est la question que tu te poseras si ta vie est malmenée par des épisodes de dépression. Peut être qu’avant de chercher à être baignée dans l’abondance de l’énergie divine, la première chose à faire est de restaurer l’idée que tu as de toi-même. C’est tout un chemin pour retrouver l’amour pour soi-même, d’autant plus difficile à parcourir qu’il se peut fort que tu aies déjà manqué d’amour à ton arrivée sur Terre. Retrouver l’amour pour soi-même et la reconnaissance de sa pure nature divine est la première étape, indispensable, d’une guérison de la dépression. Tu commenceras par remplacer le « je ne m’aime pas » par un « je ne m’aime pas encore » en te demandant, quelles peuvent être les démarches qui pourraient t’aider sur le chemin de la guérison de cet amour perdu. L’amour et l’estime de soi ne s’obtient pas en faisant quelque chose, en te sacrifiant pour les autres, en te prosternant devant une divinité et en réclamant sa bénédiction et sa bienveillance. L’amour et l’estime pour soi, c’est un acte de foi de toi envers toi !
Bien évidemment, tu peux te faire aider sur ce chemin par des thérapeutes. Nombreuses sont les approches qui permettent de retrouver l’amour de soi. Les techniques du décodage bioénergétique permettent de comprendre très rapidement les raisons profondes d’un dysfonctionnement du septième chakra et dispose d’un certain nombre d’outils pour y remédier.
Mais sache aussi, que le faible septième chakra n’est souvent qu’un des aspects subtils de la dépression et que retrouver la pleine joie de son être et un espace du cœur vibrant demande une mue profonde de ta relation à ta Vie. Il se peut aussi que le contexte familial joue un rôle dans ta difficulté de croquer à la vie avec joie. Ne te décourage pas devant les embûches. La dépression est la manifestation d’une relation avec le divin qui a été entravée ou coupée, en général durant d’innombrables incarnations, un nœud fait de cent nœuds à la suite est toujours un nœud, sauf qu’il faut un plus de patience pour le défaire …