La lecture du livre surprenant de Mark Manson « l’art subtil de s’en foutre » m’a inspiré. Au-delà de son langage ordurier et ses propos à contre-courant sur le développement personnel se dessine une invitation à vivre sa vie dans l’authenticité plutôt que de chercher à se conformer aux mondes d’autrui à travers des programmes d’amélioration.
« Tu devrais ranger ton bureau, tu devrais être plus souvent à l’heure, moins négligé. Tu devrais être moins agressif, plus souriant, manger plus sainement, boire moins, plus ceci et plus cela, etc. ! » Voilà le ferment sur lequel poussent les bonnes résolutions : L’année passée, j’avais décidé de faire de l’ordre dans mon désordre et de virer toutes les vieilleries, j’avais aussi décidé de ne plus m’empiffrer de gâteaux, puis d’être plus souvent à l’heure. Le résultat : un pur désastre, le fiasco des bonnes résolutions ? Avant de vous donner un petit truc sorti tout droit de mon laboratoire de bioénergéticien, voici une brève analyse du « pourquoi ça ne peut pas fonctionner ».
Lorsque l’on se met dans un programme d’amélioration, bien souvent sous l’impulsion d’un impératif extérieur (par ex le conjoint) , il y a un risque certain de chercher à changer le scénario de sa vie, ou l’issue de la vie de couple, sans changer quoi que ce soit à son intérieur. A l’extrême, on va se fera violence pour greffer sur soi une nouvelle habitude ou pour se débarrasser d’une ancienne : une parfaite tentation de changer de personnalité. Mis en application par des acteurs de cinéma, de tels programmes de changement sont pratiqués dans un but très précis : ressembler un max à la personne qu’ils vont incarner dans un film. Pour ressembler à Edit Piaf, Marion Cotillard a emprunté des habitudes différentes des siennes, un vrai programme de changement réussi à coup de volonté. Par la privation, Tom Hanks est devenu à moitié fou, lui permettant d’incarner de manière fascinante le naufragé dans « Seul au monde ».
Mark Manson m’a ouvert les yeux : pourquoi est-ce que nous nous imposons des programmes d’amélioration ? Parce que nous y croyons, nous sommes certains que notre vie irait mieux si …. Et si ce n’était pas le cas ? Que tout cela relève d’une pure croyance. Aux siècles passés, nous croyions aux vertus des programmes d’amélioration par le fait de suivre des rituels religieux, de pratiquer le déni de soi et des sacrifices personnels.
Tout cela étant dit, lorsque je réalise que le désordre sur mon bureau relève d’un fonctionnement plutôt que d’un dysfonctionnement, il est possible de concevoir que chercher à changer pour plus d’ordre revient à changer un fonctionnement et non à en améliorer l’actuel. Je cesse du même coup à me considérer comme dysfonctionnel et prends toutes les injonctions au changement en provenance de mon entourage comme des révélations sur mon fonctionnement et rien d’autre. Un peu bordellique, je suis comme je suis et je me sens complètement libre de chercher à changer, ou non.
Si je n’étais pas bioénergéticien, l’histoire pourrait s’arrêter là : chacun est comme il est et tout va bien (ou pas bien). Un fonctionnement exprime une motivation. Le besoin d’efficacité est un des facteurs qui peut motiver l’ordre. Mais alors, qu’est-ce qui pourrait motiver le désordre ? Dans mon cas, je me suis assis à ma table et j’ai commencé à chercher à capter ce qui pouvait motiver le désordre sur mon bureau : dans une sorte de surimpression subtile, j’ai senti que ma place de travail était couverte de commandements de payer, de lettres de poursuites, de réclamations …. d’un autre temps, d’une autre incarnation. C’est normal que je ne puisse pas y mettre de l’ordre. Pour pouvoir ranger mes papiers qui traînent sur mon bureau aujourd’hui, il faudrait d’abord que je réussisse à effacer cette surimpression, résultat d’une mémoire ancienne.
Voici une méthode que vous pourrez appliquer à vos propres fonctionnements que vous désirez changer, en toute simplicité. Placez-vous devant la situation inconfortable que vous vivez, le désordre sur le bureau, la stagnation, la panique, l’impossibilité de répondre à une lettre administrative, etc. Fermez les yeux, visualisez vous dans cette situation inconfortable, puis projetez votre lumière sur cette situation. Cette lumière peut être renforcée en conscientisant que celle-ci passe par un centre énergétique se trouvant entre les deux yeux, à la racine du nez, souvent assimilé au troisième œil. Ne vous inquiétez pas d’avoir une vision qui pourrait vous expliquer la raison de votre fonctionnement. Après deux à trois minutes, un changement intervient, perturbant ou dissolvant votre visualisation. Je vous laisse observer le fonctionnement de cette méthode qui est destinée à permettre au fonctionnement naturel de reprendre sa place. Je serais aussi heureux d’accueillir vos commentaires. Et si ça marche pas, je vous donne volontiers un petit coup de pouce.
- A moitié conscient, à moitié spirituel, à moitié éveillé …
- Maladie de lyme et bioénergétique